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CULTURE

Cette rubrique de notre site a été créée en mars 2023.

Elle est faite pour vous, membres du CLEC

 

Vous avez visité une exposition, vous avez lu un ouvrage, vous avez vu un film…, et vous souhaitez partager votre enthousiasme avec les lecteurs des pages de notre site : écrivez-nous ! Quelques lignes, une photo…, c’est ici que nous publierons vos contributions.

 

Matisse

Matisse, Cahiers d’art, le tournant des années 1930

 

Le musée de l’Orangerie propose une splendide exposition « Matisse, Cahiers d’art, le tournant des années 1930 ».

Comme d’habitude à l’Orangerie, les œuvres sont peu nombreuses, si on compare avec d’autres musées, mais elles sont toujours bien choisies.

La trentaine de tableaux vient d’Amérique, d’Autriche, du Danemark, de France ou de la collection privée Nahmad. Les six espaces de l’exposition montrent, après une période de doute, de passage à vide, une nouvelle ère féconde pour Matisse qui, à soixante ans, réinvente, sublime traits, formes et couleurs.

La sensualité, tant dans le décor que dans les corps féminins, dégage un élan vivifiant. Sensations et émotions traversent les visiteurs.

La luxuriance de couleurs donne envie de se changer en abeille pour butiner les fleurs, les fruits et voleter dans les toiles !

Des exemplaires de la revue Cahiers d’art forment le fil conducteur de l’exposition. Le visiteur pourra découvrir des dessins préparatoires, des estampes, des illustrations du roman Ulysse de James Joyce et de poèmes de Mallarmé sans oublier des sculptures.

Matisse a photographié certains de ses tableaux en cours de création, ainsi les clichés qui témoignent de la progression du Grand nu couché montrent comment un bouquet de fleurs réalistes se métamorphose en une tache jaune.

L’éclatante Blouse roumaine est exposée dans la dernière salle. Ce chef-d’œuvre fascinant, sorti pour l’occasion du centre Pompidou, mérite une attention particulière.

À noter que grâce à un accrochage très réussi, les tableaux sont habilement espacés et ne se gênent pas les uns, les autres. Un régal pour ceux qui pourront aller voir l’exposition.

 

Denise Thémines

 

« Matisse, Cahiers d’art, le tournant des années 1930 » au Musée de l’Orangerie de Paris, jusqu’au 29 mai puis au Musée Matisse, à Nice, du 23 juin au 24 septembre 2023.

Cahiers d’art est une revue artistique et littéraire française fondée en 1926par Christian Zervos. Elle a été publiée jusqu'en1960. Après une interruption de plus de cinquante ans, la revue reparait à partir d'octobre 2012.

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« Senghor et les arts

Réinventer l’universel »

 

Tel est le titre de l’exposition qui, depuis le 7 février et jusqu’au 19 novembre 2023, se tient au Musée du quai Branly Jacques Chirac à Paris.

Nous ne saurions trop vous inciter à parcourir cette présentation.

Rappelons que Léopold Sédar Senghor est né en 1906, à Joal, au Sénégal, qu’il fit ses études à Paris, c’est là qu’il croisa les routes de Aimé Césaire, Léon-Gontran Damas, Jane et Paulette Nardal, quelques-uns de ceux qui avec lui posèrent les bases du mouvement en faveur de « la négritude ». Parmi les nombreuses personnalités qui forgèrent sa pensée et sa culture littéraire, on ne manquera pas de citer Georges Pompidou, qui pendant leurs trois années de cagne lui sert, comme il l’écrira « d’éveilleur ». Senghor est décédé le 20 décembre 2001, à Verson, dans le Calvados, il est inhumé à Dakar.

Senghor, c’est aussi un homme politique ; après avoir été député, il présida le Sénégal, devenu indépendant, de 1960 à 1980. Retiré de la vie politique, il entre à l’Académie française en 1984. Si la Francophonie fut une de ses préoccupations, poète ! peut-être était-ce sa véritable destinée.

C’est un peu tout cela qu’évoque l’exposition du musée du quai Branly, mais plus particulièrement, c’est le rôle que joua Senghor dans le développement de tous les arts africains qui est mis en avant. Il souhaitait donner aux arts africains, une dimension universelle, ou peut-être plus justement démontrer que tous ces arts, peinture, tapisserie, sculpture témoignages de la créativité des artistes de ce continent s’inscrivent dans l’universalité des arts en général.

Il fit venir au Sénégal des artistes et des œuvres qui servirent de tremplin à des démarches plus abouties. En écho, certains de ces artistes, Picasso notamment puisèrent dans ces échanges une source d’inspiration.

Parmi les réalisations auxquelles le nom de Senghor est attaché, citons celles qui sont présentées : l’École de Dakar (pour encourager l’émergence d’un art contemporain sénégalais : musique, danse…), le Théâtre national Daniel Sorano (c’est la première fois, sur le continent africain, que des artistes professionnels sont fonctionnarisés), la Manufacture nationale de tapisserie de Thiès, en partenariat avec les manufactures françaises. On lui doit bien d’autres aventures qui vivront plus ou moins durablement et qui devront faire face à la contestation d’artistes opposés à « un art d’État ».

Voilà donc une belle occasion de faire un bout de chemin avec ce personnage qui, même s’il ne fit pas sa vie durant l’unanimité, a inscrit son nom dans l’histoire du Sénégal et celle de la France.

Précisons encore que le journal le Un hebdo est partenaire de l’exposition et que le numéro spécial (en libre-service sur place) est riche d’informations.

Vous pourrez compléter cette visite temporaire par une incursion, plus ou moins prolongée dans tout ce que ce musée regroupe d’objets qui témoignent de la richesse culturelle et de l’esprit de créativité des peuples africains.

Philippe Deniard

 

Musée du quai Branly Jacques Chirac

37 quai Jacques Chirac, 75007 Paris

Ouvert de 10 h 30 à 19 heures

Tarif, hors réduction, 12 €.

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Senghor
Villers-Cotterets

Villers-Cotterêts

la Cité internationale de la langue française

pourrait être inaugurée le 25 juin

Article de Ludivine Bleuzé-Martin dans le journal l'Union

 

Le 26 janvier dernier, lors de la conférence de presse du Centre des monuments nationaux (CMN) en 2023, la période à laquelle sera inauguré ce grand projet culturel de la Présidence de la république, s’est précisée. La fin juin 2023 a été retenue après trois ans et demi de travaux et 209 millions d’euros investis. La date du 25 est une hypothèse de travail retenue, déjà. « Cela a été annoncé par la ministre de la culture à l’Assemblée nationale », confirme Franck Briffaut, le maire RN de Villers-Cotterêts. Cette date a également été évoquée à plusieurs fois « à la maison de projet » et lors d’une conférence locale en présence du CMN.

 

Les travaux se poursuivent encore et le 18 janvier dernier, Paul Rondin a été nommé directeur de la Cité internationale de la langue française, par la ministre de la culture Rima Abdul Malak. Il a pour mission de préparer la programmation culturelle et le pilotage global du projet dans toutes ses dimensions (éducative, territoriale, touristique, économique, internationale…)

En guise d’avant-goût avant l’ouverture du parcours de visite sur l’histoire du château et de la langue française, mercredi 22 février, le Centre des monuments nationaux (CMN) a mis en ligne une reconstitution de la voix de François 1erdans une rubrique consacrée à la description du parcours de visite. Le texte est dit en ancien français, avec des « R » qui se roulent, à la manière de l’époque.

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